Une perception est la fonction par laquelle nous nous formons une représentation des choses extérieures. Elle ne doit donc être confondue ni avec la sensation - qui résulte de l'impression directe sur les sens, ni avec l'imagination - par laquelle nous [re]composons nos sensations.

La vie est faite de perceptions. Elles se forment en fonction de nos croyances, de notre éducation, de notre environnement, de nos pensées. Ce que nous pensons être vérité est peut-être un mensonge pour quelqu'un d'autre. Socrate disait 《tout ce que je sais, c'est que je ne sais pas 》. Comment savoir ? Comment avoir des certitudes ?

Il nous appartient de nous questionner, de remettre en question ce que nous pensons être réalité afin de percevoir les choses différemment. Mais cette démarche demande d'avoir le courage de mettre en doute nos croyances et de questionner notre conditionnement initial.

Chacun a sa perception, sa conception de la vie. Intellectualiser que tout est perception c'est accepter que chacun voit les choses en fonction de son propre regard. Cela permet aussi de mieux comprendre l'autre, de mieux le respecter et de l'accepter. Si je vois un ciel bleu, mais toi, un ciel gris, est-ce que nous avons tous les deux tort ? Je ne pense pas.

Nous ne pouvons pas changer les gens, nous ne pouvons que changer le regard que nous avons sur eux. En changeant cela en nous, le monde devient plus beau et la vie plus simple.
Qui définit ce qui est normal de ce qui ne l'ai pas ? Dans nos sociétés, nous avons des lois qui mettent des limites aux réponses possibles. Cependant, ce qui est normal pour moi l'est aussi pour vous ? Pas forcément.

La normalité est propre à chacun, elle dépend de notre propre perception de la vie. Imprégnée par la culture, les croyances, la reproduction de ce que nous avons observé auprès de nos proches, la société dans laquelle nous avons grandi, notre normalité est subjective.

Se demander si c'est normal de faire telle ou telle action, c'est hésiter. Celui qui hésite regrette. Une chose normale à nos yeux est faite de façon spontanée.

La vraie question à se poser, c'est pourquoi est-ce que je pense cela normal ? Est-ce que c'est normal parce que je l'ai décidé ou est-ce que c'est normal parce que c'est ainsi que j'ai appris à percevoir la vie ?

Par exemple, quitter son mari et laisser ses enfants à sa charge, est-ce normal ou anormal ?

Beaucoup diront que c'est anormal, qu'une mère doit rester auprès de ses enfants. Mais si cette dernière n'en peut plus, qu'elle se sent incapable de continuer son rôle de mère et d'épouse et qu'elle prend la décision de partir, est-ce toujours anormal ?

Si oui pourquoi cela est-il anormal ?
Est-ce dû au fait que les femmes ont l'injonction de s'occuper de leur foyer coûte que coûte ?
Est-ce dû au fait que cette situation est taboue ?
Est-ce cela touche à la morale de chacun ? Et si cela touche à la morale, pourquoi est-ce qu'un homme qui pose le même acte n'est généralement pas perçu de la même manière ?

La normalité de chacun découle de la perception de la vie que nous en avons. Elle évolue avec l'âge, les expériences, la société, le monde.
La personnalité est la somme de facteurs déterminant nos attitudes, nos comportements, notre façon d'être et d'interagir avec les autres. Cette détermination est un choix conscient et inconscient.

L'éducation, l'environnement, les expériences de vie nous amène à développer telle ou telle personnalité. Mais rien n'est figé. Nous sommes chaque jour en capacité de changer, d'évoluer, de faire d'autres choix. Un tempérament calme peut devenir agressif. Une personne franche peut devenir hypocrite.

Vous êtes-vous déjà interrogé(e) sur votre personnalité ? Sur le pourquoi de votre façon d'être ? Vous êtes-vous déjà demandé(e) d'où venait telle ou telle attitude ou comportement ?

Bien souvent, nous nous questionnions sur nous-même uniquement quand nos proches nous font des reproches ou des remarques. Cependant, n'est-il pas judicieux de faire une réelle introspection simplement pour se demander qui suis-je et pourquoi suis-je ainsi ? N'est-il pas intéressant de se regarder tel que nous sommes pour mieux nous comprendre et ainsi pouvoir nous projeter sur ce que nous voulons être dans 10 ou 20 ans ?

Il est bien plus facile de se dire 《je suis comme ça un point c'est tout》 que de se demander 《pourquoi suis-je comme ça ?》. Il est également plus simple de rejeter la faute sur les autres plutôt que de se dire que nous sommes créateurs de ce qui nous arrive et que c'est à nous de chercher en nous-même ce que nous devons modifier pour nous créer de nouvelles situations.

La personnalité est une construction que nous faisons de nous-même au gré de nos expériences de vie. Et comme le disait Carl Gustav Jung, nous ne sommes pas ce qui nous est arrivé mais ce que nous voulons être.
Le libre arbitre est un concept fascinant qui a été débattu par de nombreux philosophes au fil des siècles. Spinoza, un penseur renommé, soutenait que le libre arbitre n'est qu'une illusion.

Il est souvent plus facile de construire quelque chose de nouveau que de déconstruire pour reconstruire. Cela s'applique également à notre compréhension du libre arbitre. Imaginez que vous construisiez un bâtiment solide et que vous souhaitiez maintenant le modifier. Il est plus simple de procéder à des ajouts ou à des rénovations plutôt que de tout démolir et de recommencer à zéro. De même, nous avons souvent tendance à préférer les idées et les choix qui s'inscrivent dans notre schéma de pensée existant, plutôt que de remettre radicalement en question nos croyances et nos comportements.

Une idée qui germe dans notre esprit peut souvent créer l'illusion que nous avons le choix, que nous sommes libres de décider de notre propre destin. Cependant, si nous y réfléchissons attentivement, nous réalisons que nos choix sont souvent guidés par des contradictions internes ou par l'approbation tacite d'une idée déjà préexistante. Cela peut être le résultat d'un conditionnement social, familial ou culturel. Nous adoptons des façons d'être et des schémas de pensée qui sont profondément enracinés en nous.

Il est important de comprendre que le fait d'avoir des choix ne signifie pas nécessairement que nous avons un libre arbitre absolu. Bien que cela puisse sembler décourageant, il est également libérateur de reconnaître que notre comportement n'est pas simplement le fruit d'une volonté individuelle, mais plutôt le produit d'une multitude de facteurs complexes.

Alors, qu'est-ce qui nous fait nous sentir libres ? La liberté réside souvent dans notre capacité à réagir en fonction de nos besoins et de nos désirs authentiques, plutôt que de simplement suivre les idées préconçues ou les pressions sociales. Lorsque nous sommes conscients de ces influences et que nous prenons le temps de réfléchir à nos choix, nous pouvons découvrir une certaine marge de manœuvre dans laquelle nous pouvons exprimer notre individualité et notre autonomie.
Votre enfant ne se comporte pas comme d’habitude ? Il est léthargique, tient des propos incohérents ou a perdu connaissance ? Ce n’est pas forcément d’origine psychologique. Certaines maladies somatiques comme une déshydratation, une hypoglycémie ou une intoxication peuvent provoquer les mêmes symptômes qu’un trouble psychique : un malaise, des convulsions, un changement de comportement. Tout cela est impressionnant. Dans le doute, il ne faut pas hésiter à emmener le jeune aux urgences pédiatriques.

Une hospitalisation est jugée nécessaire lorsqu’un traitement ambulatoire n’est pas envisageable (trop difficile à organiser, refus de l’enfant) ou ne porte pas ses fruits. Cela permet un complément d’évaluation favorisant un diagnostic plus précis et, dans certaines situations, la mise en place du traitement. Elle est indiquée notamment dans les cas de dépressions et phobies scolaires graves, de tentatives de suicide ou de troubles psychiques importants.

     Urgence médicale : 144 pour la Suisse et 18 pour la France
     Autre urgence : 112 pour la Suisse et 15 pour la France

En Suisse, le numéro 147 est accessible 24h/24, de manière gratuite et confidentielle. C’est un service de conseils professionnels pour aider les enfants et les jeunes jusqu’à 25 ans lorsqu’ils/elles ont des soucis, des problèmes ou des questions.

Vous pouvez également joindre l'organisme « Main tendue »  au 143 (7j/7 et 24h/24). C'est  une ligne d'écoute active gérée par des bénévoles formés.

Les aides par cantons :

Canton de Fribourg :
La permanence Intake (026 305 15 30) du Service de l’enfance et de la jeunesse donne des informations et des conseils aux jeunes et à leurs parents et offre une aide d'urgence.

Canton de Genève :
- Ligne d'aide 7j/24h pour les adolescent-e-s à risque suicidaire et leurs proches : 022 372 42 42
- Urgences psychiatriques HUG, 7j/7 et 24h/24 : 022 372 38 62

Canton de Jura / Jura Bernois :
- Pour de simples questions quotidiennes ou pour une situation de crise, Pro Juventute offre des conseils individualisés par téléphone, 7j/24h : 058 261 61 61
- Urgences psychiatriques pour la région francophone, 24h/7j : 0848 000 660

Canton de Neuchâtel :
- Pour de simples questions quotidiennes ou pour une situation de crise, Pro Juventute offre des conseils individualisés par téléphone, 7j/24h : 058 261 61 61
- Prise en charge, soins en santé mentale, 7j/24h : 032 755 15 00
- Urgences psychiatriques, 7j/24h : 032 755 15 15

Canton du Valais :
- Pour de simples questions quotidiennes ou pour une situation de crise, Pro Juventute offre des conseils individualisés par téléphone, 7j/24h: 058 618 80 80
- Urgences psychiatriques, 7j/24h : 0800 012 210

Canton de Vaud :
- Pour de simples questions quotidiennes ou pour une situation de crise, Pro Juventute offre des conseils individualisés par téléphone pour les parents, 7j/24h : 058 261 61 61
- Urgences psychiatriques, 7j/24h : 021 314 31 11
Consulter un professionnel pour aller mieux est souvent sujet à des jugements et à des idées reçues, que l'on soit adulte ou mineur. Souvent, lorsque les proches proposent cette option, les personnes répondent en disant : "mais je ne suis pas fou" ou "le psy, c'est uniquement pour ceux qui sont malades".

Il est important de rappeler que prendre soin de sa santé mentale est essentiel. Sans un état d'esprit sain, il est difficile de mener une vie épanouissante. En tant qu'adultes, nous avons généralement une meilleure compréhension de cela. Cependant, chacun a sa propre perception de ce qu'est "un état d'esprit en paix". Le déni, l'ignorance et l'habitude de fonctionner d'une certaine manière font que les personnes s'accommodent de leurs sentiments et de leurs pensées, même s'ils sont négatifs, oppressants ou générateurs de conflits.

Chacun est libre de faire ses propres choix et de diriger sa propre vie. Mais lorsque cela concerne notre enfant, la question est tout autre. Personne ne souhaite voir son enfant en détresse, souffrir ou ne pas s'épanouir. En tant que parents, nous avons le recul nécessaire pour savoir qu'un certain outil ou une certaine méthode pourrait lui être bénéfique. Cependant, notre enfant, qui est encore en pleine construction de son identité, ne le perçoit pas de la même manière.

Le regard des autres est primordial à cet âge-là, et le "qu'en dira-t-on" est omniprésent. De plus, ils ont rarement le "courage" de dire : "Je ne vais pas bien, j'ai besoin d'aide". Cela demande une force de caractère que nous acquérons généralement bien plus tard. Ils exprimeront donc leur mal-être de différentes manières, à travers des troubles du comportement, un désintérêt pour l'école, etc. Et c'est souvent ce qui pousse les parents à prendre rendez-vous avec un thérapeute.

Voici quelques conseils pour amener votre enfant à accepter de suivre une thérapie :

  • Essayez autant que possible de ne pas lui imposer d'aller voir un professionnel. Lui imposer cela revient à ne pas lui laisser la possibilité de comprendre l'intérêt que cela peut avoir pour lui. Sans cette compréhension, il se rendra aux rendez-vous pour faire plaisir à ses parents, mais ne sera pas enclin à parler. Il sera difficile de nouer une relation de confiance, et il risque de se braquer.

  • Expliquez-lui l'objectif d'une thérapie et exprimez en mots votre perception de ce qui vous pousse à lui proposer cette démarche. Soit l'enfant sera réceptif et finira par dire : "Peut-être que tu as raison", soit il rejettera votre point de vue. Mais gardez à l'esprit que vos paroles resteront dans sa tête et qu'il reviendra vers vous pour en discuter une fois qu'il aura mûri.

  • Informez votre enfant qu'il a le choix du praticien et qu'il peut dire "Stop" à tout moment. Le premier rendez-vous permettra de savoir si le professionnel choisi sera en mesure d'établir une relation de confiance avec lui. La confiance est la base de toute thérapie. C'est grâce à cette confiance que la parole se libère et que la situation évolue positivement.
Donnez des exemples de proches qui ont consulté un thérapeute. Cela peut aider votre enfant à réaliser que c'est une pratique plus répandue qu'il ne le pense. Souvent, les personnes qui ont ou qui consultent ne le divulguent pas, mais il n'y a aucune honte à prendre soin de soi. Au contraire, c'est un acte honorable.

Si aucun de ces conseils ne parvient à le convaincre, contactez-moi pour en discuter avec vous et votre enfant, sans aucun engagement. Mon courriel est le suivant : info@psypourjeunes.com. Je pourrai vous aider à trouver les mots justes ou permettre à votre enfant de réaliser qu'il peut être compris et soutenu.
Le décrochage scolaire est un phénomène complexe qui peut toucher tout le monde et se présenter de différentes manières.

C'est un processus qui se développe généralement à la suite de difficultés rencontrées par le jeune dans son apprentissage ou son intégration au milieu scolaire.

Cela peut commencer par des devoirs négligés ou faits avec désinvolture, des absences fréquentes ou des retards importants, une baisse des notes sans explication. Il peut également être dû à des méthodes d'enseignement qui ne conviennent pas au jeune ou à des matières plus difficiles à comprendre, mais qui peuvent être résolues grâce à des cours de soutien.

L'intérêt de l'adolescent ne se trouve plus à l'école, mais à l'extérieur. Les raisons de ce désengagement scolaire varient d'une personne à l'autre. Cela peut être en partie dû au fait que de nombreux élèves n'exploitent pas pleinement leurs capacités intellectuelles.

Un manque de confiance en soi peut également contribuer au décrochage scolaire, affectant la capacité à croire en ses propres compétences. Il peut également être difficile de trouver du sens dans ce qui est enseigné. Beaucoup de jeunes ne se projettent pas dans leur futur professionnel et ne comprennent pas l'importance de l'école pour leur vie d'adulte.

Un adolescent en décrochage scolaire ressent souvent un profond mal-être et se sent peu valorisé. C'est un jeune vulnérable.

L'adolescence est une période de transition importante, où de nombreux changements se produisent et de nouvelles responsabilités apparaissent. Ce n'est pas toujours facile à gérer.

Souvent, ce n'est qu'à l'âge adulte que les jeunes réalisent à quel point les conseils de leurs parents étaient importants. Certains écoutent les conseils, d'autres ont besoin d'expérimenter par eux-mêmes, et d'autres encore écoutent les conseils mais veulent tout de même vérifier par eux-mêmes. Il est important de se rappeler que rien n'est figé et que tout peut évoluer.

Face à une situation scolaire difficile, j'offre aux jeunes un espace pour s'exprimer, les accompagner dans leurs difficultés et développer des ressources pour y faire face. Je suis là pour les soutenir, les encourager et les aider à donner un sens à leurs études. J'aide également les jeunes à prendre du recul sur leur situation, afin qu'ils puissent envisager d'autres choix.

Pour les parents, je comprends que cela puisse être bouleversant, frustrant ou agaçant. Rappelez-vous que vous faites de votre mieux et que le choix de votre enfant lui appartient. Même avec une éducation "parfaite", il arrive souvent que les jeunes prennent des décisions qui vont à l'encontre de ce qui leur a été transmis. C'est simplement une période de leur vie.
Vous remarquez que votre enfant ou un jeune de votre entourage ne se sent pas bien et vous ne savez pas comment lui venir en aide ?

Si l'enfant vous a déjà exprimé son mal-être ou vous l'a laissé entendre, c'est un signe de confiance envers vous. La première question à se poser est donc : "Suis-je capable de l'écouter ?". 

Parler de ses problèmes peut déjà aider à se sentir mieux, mais il n'est pas toujours facile d'écouter la souffrance de son enfant ou d'une autre personne. Si vous ne vous sentez pas à l'aise pour le faire, ne vous forcez pas, car l'enfant le ressentira et cela pourrait aggraver son mal-être. Pourquoi ? Parce que cela sera interprété de manière négative. Soyez donc honnête et sincère, à la fois avec vous-même et avec lui ou elle. Si vous ne savez pas comment exprimer cela, parlez simplement avec votre cœur.

Si vous vous sentez capable de l'écouter mais que vous ne savez pas comment faire face à sa détresse :

  • Si la source du mal-être est liée à des problèmes d'adolescence tels qu'une dispute avec un ami ou une amie, ou des soucis amoureux, commencez par l'écouter sans l'interrompre et sans lui donner de conseils. Proposez-lui de changer d'air ou de s'amuser pour se distraire. Rappelons-lui que la vie est faite d'expériences et que tout passe, rien n'est permanent. Apprenez-lui à prendre du recul par rapport à ce qu'il ou elle traverse, à voir les choses différemment. Ne donnez des conseils que s'il ou elle en fait expressément la demande.

  • Si la source du mal-être est plus profonde et qu'il ou elle vous en parle, écoutez-le attentivement et faites-lui comprendre que ce n'est pas ainsi que la vie devrait être, que la souffrance n'est pas quelque chose à laquelle il faut s'habituer. Demandez-lui ce que vous pouvez faire pour l'aider. Il se peut qu'il ou elle ait des idées de solutions qu'il ou elle ne sait pas comment mettre en pratique. Peut-être qu'il ou elle ne sait pas comment faire, dans ce cas, jugez si une écoute bienveillante en tant qu'ami ou parent suffit ou si une autre forme d'aide est nécessaire. Si l'adolescent vous dit que vous ne pouvez rien faire et que c'est juste "comme ça", ne le laissez pas croire cela.
Toute thérapie, qu'elle concerne un adulte ou un enfant, est encadrée par le secret professionnel (article 321 du Code pénal suisse) et soumise à la Loi fédérale sur la protection des données (LPS).

Par conséquent, aucun élément des séances ne sera divulgué aux parents concernant ce que l'enfant ou le jeune adulte me confie. Cette règle est essentielle pour assurer le bon déroulement et la réussite de la thérapie.

Lorsque la confidence faite par le jeune me semble important d'être partagée, j'explique à celui-ci pourquoi il est nécessaire de le faire et je cherche à obtenir son accord pour en informer les parents. Si je n'obtiens pas son accord et que cela ne relève pas d'une obligation de signalement, aucun dévoilement ne sera fait.

Cependant, tout au long de l'accompagnement du jeune, j'entretiens un dialogue avec ses parents en les tenant informés des changements et des progrès réalisés dans le cadre de la thérapie.
Si vous avez besoin de soutien face aux difficultés de votre enfant, je vous orienterai vers un autre professionnel compétent dans ce domaine.
À l'origine, le terme "résilience" était utilisé en physique pour décrire la capacité d'un corps ou d'un matériau à résister à un choc ou à une déformation.

En psychologie, la résilience désigne la disposition d'un individu à surmonter les épreuves de la vie sur le plan psychique. C'est cette disposition qui lui permet de rebondir et de prendre un nouveau départ après un traumatisme.

Lorsque nous avons vécu un traumatisme, quelle qu'en soit la nature, nous avons tendance à croire à tort que nous devrons vivre avec les séquelles pour le restant de notre vie. La résilience consiste à être capable de percevoir la beauté de la vie même après avoir traversé des moments difficiles.

→ Le premier pas est d'accepter que nous avons besoin d'aide et de croire en la possibilité de s'en sortir. Nous devons nous donner la permission d'avancer.

Souvent, les personnes pensent que leur situation est irréversible et qu'elles ne pourront jamais trouver le soulagement. Il est vrai que personne d'autre que vous-même ne peut vous permettre de vous en sortir, pas même moi lors des séances. Cependant, en vous écoutant et en vous apportant une compréhension de ce qui se passe en vous, je peux vous aider à y voir plus clair et à envisager de nouvelles perspectives d'avenir. Personne ne doit vivre dans la douleur pour le restant de sa vie.

→ Le deuxième pas est d'exprimer avec des mots ce que nous ressentons à l'intérieur et de nous donner la possibilité de nous libérer. La souffrance devient souvent notre compagnon le plus proche, nous nous y habituons et soit nous la refusons, soit nous l'acceptons comme une part de nous. Dans les deux cas, elle nous détruit, que nous le souhaitions ou non.

→ Le dernier pas consiste à accepter ce qui s'est produit, puis à pardonner et retrouver la joie de vivre, ou à apprendre à la découvrir. Je sais que cette dernière étape est la plus difficile, le pardon étant le Graal pour ceux qui ont été victimes un jour. Mais comme le dit William Sinclair M. : « Le pardon n'est pas une faiblesse, c'est une attitude synonyme d'un nouveau départ ».

Une fois ce processus accompli, nous réalisons à quel point la vie est belle. Ce qui nous est arrivé ne définit plus la personne que nous sommes, et les séquelles que nous pensions être inscrites dans notre ADN n'étaient qu'une illusion. Un mirage dissipé, laissant place à l'amour de soi, de la vie et des autres. Comme le disait Carl Gustav Jung : « Je ne suis pas ce qui m'arrive. Je suis ce que je choisis de devenir ».
Arrive un moment où nous sommes submergés par différentes émotions, parfois totalement opposées les unes aux autres. Nous pouvons être pris par une colère dévorante tout en ressentant une profonde tristesse, par exemple. Ou être à la fois content, énervé et frustré. Il existe de nombreuses combinaisons possibles.

Ce mélange de sentiments contradictoires nous submerge, nous fait perdre la tête et surtout le contrôle de nos réactions. On se demande parfois si cela est normal. Le pire, c'est que peu de personnes comprennent ce qui se passe, ce qui nous agace, nous énerve ou nous rend encore plus tristes.

Tout d'abord, sache que tu es tout à fait normal. Tu as le droit de ressentir tout ce que tu ressens. Il est important de savoir que pendant l'adolescence, nos émotions sont amplifiées en raison des hormones.

Il y a la peur, la colère, la joie, la surprise, la tristesse et le dégoût. Techniquement, il en existe bien d'autres, mais ce sont les six émotions de base. Par exemple, l'amour est associé à la joie. Une émotion est une réaction à une pensée ou à un événement extérieur. Étant donné que tu es en train de grandir et d'expérimenter de nouvelles choses, tu te retrouves face à de nombreuses émotions. Mais comment les gérer ?

Honnêtement, je ne vais pas te dire de faire telle ou telle chose et que tout va s'arranger comme par magie. Non, la vérité est que tu devras d'abord apprendre à les reconnaître, puis à les exprimer par des mots. 

Mettre des mots dessus signifie te demander : "Attends, je ressens ça, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui a provoqué cette émotion ?" En te posant ces questions, tu vas réfléchir à ce qui se passe en toi, à ce qui a déclenché cette émotion. Cela te permettra non seulement de mieux te connaître, mais aussi de calmer cette émotion.

Oui, je sais que ce n'est pas simple, surtout quand c'est un mélange de tout qui explose en même temps. Mais justement, lorsque cela arrive, va dans ta chambre ou sors dehors et questionne-toi, analyse-toi. Tu peux écrire, par exemple, ce que tu penses ou ce que tu as vécu qui t'a mis dans cet état. C'est aussi une façon de prendre du recul et de te calmer. Tu peux aussi appeler un ami en qui tu as confiance et lui parler ouvertement de ce que tu ressens. Une fois de plus, le plus important est de mettre des mots sur tes émotions. Dire "c'est juste comme ça" revient à fuir, et cela ne t'aidera pas.

Un autre conseil que je peux te donner, lorsque tu te prends la tête avec tes proches, ta famille ou tes amis, et que tu sens que ça devient trop intense, c'est de dire : "Écoute, je sens que [nommer l'émotion] est en train de m'envahir. Je fais de mon mieux pour gérer, mais j'ai besoin de [nommer ton besoin]. Revenons sur le sujet plus tard." Une fois que tu as retrouvé ton calme, remercie la personne pour sa compréhension et reprends la conversation là où elle s'était arrêtée.

Si malgré tous ces conseils, tu n'arrives toujours pas à gérer tes émotions ou à trouver les réponses à tes questions, n'hésite pas à m'écrire à info@psypourjeunes.com en expliquant ce que tu traverses.

Peut-être pourrais-je t'aider en te posant d'autres questions auxquelles tu trouveras les réponses. Dans le cas contraire, il serait peut-être nécessaire de discuter avec tes parents pour prendre rendez-vous afin que je puisse t'aider plus en profondeur.

Rappelle-toi que tu as le droit de ressentir et que tes émotions sont légitimes. Apprendre à les reconnaître, à les comprendre et à les exprimer de manière saine est un processus qui prend du temps et demande de la pratique. Sois patient avec toi-même et n'hésite pas à demander de l'aide lorsque tu en as besoin.
Sache que l'amour est quelque chose de dynamique et changeant. Il peut se transformer et évoluer au fil du temps, et rien n'est figé dans ses manifestations.

Il est important de prendre conscience que l'amour de soi est primordial. S'aimer à travers le regard de l'autre n'est pas véritablement de l'amour, mais plutôt un manque d'amour-propre. Apprends à t'aimer toi-même, à te valoriser et à prendre soin de toi, indépendamment de l'amour des autres.

Lorsque tu aimes vraiment quelqu'un, peu importe la nature de la relation, les choses sont claires et transparentes. Tu n'as pas besoin de te poser de questions incessantes. L'amour authentique est simple et sincère.

Tout au long de ta vie, tu ressentiras ces différentes formes d'amour, que ce soit l'amour passionné d'Eros, l'amour fraternel de Storgé, l'amitié profonde de Philia ou l'amour inconditionnel d'Ágapé. Prends le temps de les découvrir et d'explorer tes propres sentiments.

Rappelle-toi que l'amour est une expérience personnelle et unique. Il peut être complexe et parfois difficile à comprendre, mais il est aussi l'une des plus belles expériences de la vie. Permets-toi d'aimer et d'être aimé, de ressentir et d'exprimer tes émotions, et surtout, accorde-toi la liberté d'évoluer dans ton rapport à l'amour au fil du temps.
La confiance en soi est effectivement étroitement liée à la manière dont nous nous percevons. Voici quelques conseils supplémentaires pour renforcer ta confiance en toi :

  • Apprends à reconnaître tes qualités et tes forces. Prends le temps de réfléchir à ce que tu fais bien et ce qui te rend unique. Cela peut être n'importe quoi, que ce soit une compétence particulière, une qualité personnelle ou un talent. Valorise ces aspects positifs de toi-même.

  • Fixe-toi des objectifs réalisables et mesurables. En te fixant des buts concrets, tu pourras constater tes progrès au fur et à mesure que tu les atteins. Cela renforcera ta confiance en tes capacités à accomplir ce que tu te proposes.

  • Entoure-toi de personnes positives et encourageantes. Évite les personnes qui te critiquent ou te rabaisse. Cherche des amis et des mentors qui te soutiennent et te motivent. Leur soutien et leurs encouragements auront un impact positif sur ta confiance en toi.

  • Prends soin de toi physiquement, émotionnellement et mentalement. Accorde-toi du temps pour te reposer, te détendre et te ressourcer. Prends part à des activités qui te plaisent et qui te font du bien. Lorsque tu te sens bien dans ta peau, ta confiance en toi en est renforcée.

  • N'aie pas peur de faire des erreurs. Les échecs font partie de la vie et sont des occasions d'apprentissage. Accepte tes erreurs comme des opportunités de croissance et de développement. Apprends de tes expériences et utilise-les pour grandir et t'améliorer.
N'oublie pas que la confiance en soi est un processus continu. Elle se construit progressivement et peut fluctuer en fonction des circonstances. Sois patient(e) avec toi-même et rappelle-toi que tu as le pouvoir de cultiver ta confiance en toi au fil du temps.

Si malgré tous ces conseils tu continues à éprouver des difficultés et que tu souhaites obtenir de l'aide, n'hésite pas à me contacter ou à contacter un professionnel de la santé mentale qui pourra t'accompagner de manière plus approfondie dans ton parcours de développement de la confiance en toi.
La consultation en visioconférence offre de nombreux avantages pour les jeunes. En tant que professionnel orienté vers ce public, peu importe où ils se trouvent sur la planète, il est essentiel de créer un environnement propice à l'ouverture et à la confiance.

Voici quelques raisons pour lesquelles j'ai choisi la consultation en visioconférence :

  1. Familiarité de l'environnement : Les jeunes se sentent souvent plus à l'aise lorsqu'ils parlent de leurs problèmes ou de leurs préoccupations dans un espace familier. Que ce soit dans leur chambre, un parc ou un jardin, ils peuvent se sentir en sécurité et détendus, ce qui facilite l'expression de leurs émotions et de leurs pensées.
  2. Confidentialité : La visioconférence permet aux jeunes de consulter un psychologue sans avoir à se déplacer physiquement vers un cabinet ou une clinique. Cela peut être particulièrement bénéfique pour ceux qui souhaitent préserver leur vie privée ou éviter toute stigmatisation potentielle liée à la recherche d'un soutien psychologique.
  3. Accessibilité géographique : La visioconférence élimine les barrières géographiques, ce qui signifie que les jeunes peuvent avoir accès à des professionnels de la santé mentale spécialisés, peu importe où ils se trouvent dans le monde. Cela est particulièrement avantageux pour ceux qui vivent dans des zones rurales ou éloignées, où les ressources psychologiques peuvent être limitées.
  4. Flexibilité des horaires : La visioconférence permet des horaires plus flexibles, tant pour le psychologue que pour le jeune. Les séances peuvent être programmées de manière à convenir à l'emploi du temps chargé des jeunes, qu'il s'agisse d'école, de travail ou d'autres engagements. Cela facilite l'accès aux services de soutien psychologique sans perturber leur routine quotidienne.
  5. Technologie familière : Les jeunes sont généralement à l'aise avec les outils technologiques tels que les smartphones, les ordinateurs et les applications de visioconférence. Utiliser ces technologies pour les consultations psycho peut favoriser leur engagement et leur participation active à la séance, car ils se sentent à l'aise avec cet environnement numérique.
Lors de notre premier rendez-vous, nous faisons connaissance, nous discutons des raisons qui vous amènent à consulter et de vos attentes. La fréquence des séances et la durée du suivi sont décidées ensemble à ce moment-là, en fonction de la situation et des objectifs. Naturellement, le rythme des séances est modifiable à tout moment.

Si votre enfant est mineur, la première consultation se passe avec vous, parents ou tuteurs. Au cours de ce premier entretien, nous déciderons, selon la problématique présentée, si les consultations doivent se poursuivre avec vous uniquement ou avec votre enfant directement. Dans le second cas,  il est important que le mineur donne son consentement et présente ses souhaits et attentes. Sa présence à ladite consultation sera donc obligatoire.

Les séances sont toujours sur rendez-vous et durent en général 60 minutes. Dans certaines situations, nous pouvons décider d'autres durées.

La consultation par visioconférence s’effectue soit via WhatsApp, Skype ou Zoom. Il est conseillé de s’installer seul(e) dans une pièce calme et sans passage.
Toute consultation pour un mineur doit être validée par le consentement de l'un ou l'autre des parents.

La confidentialité :
Tout ce qui est dit en consultation est tenu au secret professionnel dans la limite des dispositions légales en vigueur. La consultation thérapeutique par visioconférence est un espace de parole confidentielle. Aucun enregistrement n'est effectué. Toutes les données personnelles qui sont recueillies sont traitées avec la plus stricte confidentialité et conservées durant 10 ans.

Engagement :
Vous vous engagez à être présent(e) à l’heure du rendez-vous. 
En cas de retard, le temps de retard est soustrait au temps de la consultation et celle-ci est due dans son intégralité. Il en est de même si la consultation est écourtée de votre fait et le temps non utilisé ne peut être reporté à un autre rendez-vous ni ne donne pas droit à une réduction de prix.

Acceptation du tarif : 
En demandant un rendez-vous, vous acceptez le tarif de la consultation sans négociation (tarif et horaire disponibles dans l'onglet « Rendez-vous »). À la suite de cette consultation, une facture est établie et envoyée à vous-même ou à vos représentants légaux, sur simple demande.

Annulation de rendez-vous :
Dans le cas où vous ne pouvez pas venir à votre rendez-vous, il est nécessaire de prévenir 48h à l’avance. Toute absence sans annulation préalable donne lieu au paiement de la consultation et ne sera pas remboursée si le paiement a été fait en avance sauf cas de force majeure. 

Respect :
Toute forme d’irrévérence lors d’une consultation mettra un terme à la prise en charge et la consultation pourra être interrompue immédiatement. 

Informations fournies :
Vous vous engagez, ainsi que vos représentants légaux, à fournir des informations exactes sur votre situation.

Je me réserve le droit de refuser toute personne dans le cas où j’estimerai que le travail thérapeutique ne relève pas de mes compétences. Dans ce cas précis, vous serez orienté(e) vers un autre professionnel pouvant vous aider.

Je vous invite à lire l'article « Quel est le code éthique et déontologique des consultations ? » pour plus d’informations.
En Suisse, quatre thérapies complémentaires sont prises en charge par l’assurance de base (LAMal):

  • L’homéopathie, 
  • La médecine traditionnelle chinoise, 
  • La phytothérapie, 
  • La médecine anthroposophique.

Je ne suis pas remboursée par la LAMAL (assurance de base). En revanche, je suis reconnue par certaines assurances complémentaires qui peuvent rembourser une partie des séances. Je vous laisse le soin de contacter votre assurance complémentaire afin d’avoir confirmation de leur remboursement, ainsi que de leurs conditions de prise en charge.
Le métier de thérapeute demande la même responsabilité et rigueur que celui de psychothérapeute, je pratique dans le même cadre ;


          1. Principes éthiques 

Respect de la personne et de sa subjectivité ;
Le praticien en psychothérapie relationnelle considère la personne qui le consulte comme un sujet unique et libre, ce qui le conduit à respecter sa dignité, son intimité, ses parts inconscientes et leur expression symbolique, son autonomie, ses options philosophiques ou religieuses.

Intégrité du soin ;
Le praticien en psychothérapie relationnelle se met au seul service du processus psychothérapeutique de la personne. Il ne fait rien qui pourrait lui nuire ou qui serait motivé par l’intérêt de tiers ou par des fins personnelles conscientes ou inconscientes autres que celles de la psychothérapie.

Compétence professionnelle ;
Le praticien en psychothérapie relationnelle s’autorise de sa compétence acquise par un travail psychothérapique approfondi sur lui-même, par des formations spécialisées de haut niveau, par un questionnement constant de sa pratique et par une coopération avec ses pairs dans le cadre d’instances professionnelles.

Responsabilité ;
Le praticien en psychothérapie relationnelle décide seul de ses méthodes et techniques psychothérapeutiques. Il assume la responsabilité du suivi des personnes envers lesquelles il s’est engagé, dans le respect de la loi et des règles déontologiques de sa profession.


          2 . Code de déontologie 

Dans l’exercice de leurs fonctions, les praticiens de la psychothérapie s’engagent à maintenir les plus hauts standards de leur profession. Ils acceptent la responsabilité des conséquences de leurs actes et font tout pour s’assurer que leurs services sont utilisés de manière appropriée.

• En tant que praticiens, les praticiens de la psychothérapie savent qu’ils portent une lourde responsabilité sociale parce que leurs recommandations et actions professionnelles peuvent modifier la vie des autres. Ils sont à l’affût des situations et des pressions personnelles, sociales, organisationnelles, financières, environnementales ou politiques qui pourraient conduire à une mauvaise utilisation de leur influence.

• Les praticiens de la psychothérapie clarifient à l’avance avec leurs clients toutes les questions qui pourraient concerner leur collaboration. Ils évitent les relations qui pourraient limiter leur objectivité ou déboucher sur un conflit d’intérêts.

• Les praticiens de la psychothérapie ont la responsabilité de tenter de prévenir la distorsion, l’usage abusif ou la suppression de leurs conclusions par une institution ou un organisme dont ils seraient employés.

• Enseignants ou formateurs, les praticiens de la psychothérapie reconnaissent leur obligation primaire d’aider les autres à acquérir des connaissances et des compétences. Ils maintiennent une haute qualité d’enseignement en présentant une information objective, complète et précise.

• En publiant des rapports sur leur travail, ils ne suppriment jamais de données qui infimeraient leurs thèses, et reconnaissent l’existence d’autres hypothèses et d’autres interprétations de leurs résultats.
Les praticiens de la psychothérapie ne revendiquent que les seules études qu’ils ont réellement conduites. Ils définissent à l’avance avec les personnes et les agences compétentes ce que l’on peut attendre en partageant et en utilisant les résultats de leurs recherches. Les interférences avec le milieu dans lequel ces données sont collectées sont réduites au minimum.


          3. Compétences 

Le maintien de normes élevées de compétences est une responsabilité partagée par tous les praticiens de la psychothérapie dans l’intérêt du public et dans celui de la profession dans son ensemble.

• Les praticiens de la psychothérapie reconnaissent les limites de leur compétence et les limites de leurs méthodes.

• Ils ne fournissent pas de services et n’utilisent que des techniques pour lesquelles ils sont qualifiés par leur formation et leur expérience.
Ils se tiennent au courant des dernières connaissances sur la santé et des informations scientifiques et professionnelles relatives aux services qu’ils rendent.

• Les praticiens de la psychothérapie sont transparents sur leur compétence, leur formation et leur expérience. Ils avancent pour preuve de leur formation pédagogique et professionnelle les seuls diplômes ou titres obtenus d’institutions réputées pour la qualité de leur enseignement.

• Ils veillent à observer les normes professionnelles minimales fixées par leurs structures de certification tant dans leurs méthodes que dans leurs modalités. Ils respectent les autres sources d’enseignement, de formation et d’expérience qui les ont nourris.

• En tant que praticiens, enseignants ou formateurs, les praticiens de la psychothérapie exercent leur métier sur la base d’une préparation minutieuse afin que leur pratique soit au plus haut niveau et que leurs communications soient exactes, à jour et pertinentes.

• Les praticiens de la psychothérapie reconnaissent la nécessité du travail sur soi, de la supervision et de la formation continue, et sont ouverts à de nouvelles procédures et à l’évolution des attentes et des valeurs sociétales. Via un rendez-vous hebdomadaire, je fais une supervision concernant ma pratique auprès d'une psychologue clinicienne.

• Les praticiens de la psychothérapie tiennent compte des différences entre les personnes, comme celles qui peuvent être associées à l’âge, au sexe, à la situation socio-économique, à l’origine ethnique, afin de s’assurer d’avoir la formation adéquate pour garantir un service approprié et ciblé à proposer à ces personnes.

• Les praticiens de la psychothérapie responsables de décisions concernant des personnes ou des politiques basées sur les résultats de leurs études ont une bonne compréhension des modalités de mesure psychologique ou pédagogique, des problèmes de validation et de test de recherche.

• Les praticiens de la psychothérapie reconnaissent que les problèmes et les conflits personnels peuvent interférer avec leur efficacité professionnelle. En conséquence, ils s’abstiennent d’entreprendre toute action dans laquelle leurs problèmes personnels seraient susceptibles de conduire à des performances insuffisantes ou de nuire au client, au collègue, à un étudiant ou au participant à une étude.
S’ils sont engagés dans une telle action quand ils prennent conscience de leurs problèmes personnels, ils cherchent un professionnel compétent pour les aider à déterminer s’ils doivent suspendre, annuler ou limiter la portée de leurs activités professionnelles.

• Les praticiens de la psychothérapie entrant dans de nouveaux domaines d’activité s’assurent qu’ils ont rempli toutes les exigences de formation et de qualification professionnelle liées à ce domaine d’activité avant de se lancer dans de telles pratiques. Ils s’assurent qu’il n’y a pas de confusion ou de conflit avec une activité en cours.


          4. Valeurs morales et normes juridiques

Les valeurs et normes morales, éthiques et juridiques qui régissent le comportement des praticiens de la psychothérapie sont une affaire personnelle au même titre qu’elles le sont pour tout citoyen sauf lorsque celles-ci peuvent compromettre l’exercice de leurs responsabilités professionnelles ou porter atteinte à la confiance que le public accorde à la psychothérapie et aux praticiens de la psychothérapie.

En ce qui concerne leur propre comportement, les praticiens de la psychothérapie doivent tenir compte des normes communautaires en vigueur et doivent rester sensibles à l’impact possible que la conformité ou l’écart par rapport à ces normes peut avoir sur la qualité de leur performance en tant que praticiens de la psychothérapie. Ils restent conscients de l’impact possible de leur comportement public.

• En tant que salariés ou employeurs, les praticiens de la psychothérapie ne peuvent participer ou tolérer des pratiques non éthiques ou qui débouchent sur des actions illégales ou injustifiables. De telles pratiques incluent, celles qui sont fondées sur des considérations de race, de handicap, d’âge, de sexe, d’orientation sexuelle, de religion ou d’origine nationale dans la pratique, en matière d’embauche, de promotion, ou de formation, sans que celles-ci ne soient exhaustives.

• Dans l’exercice de leur profession, les praticiens de la psychothérapie s’interdisent toute action qui violerait ou déprécierait les droits humains, civils et juridiques de leurs clients ou d’autres personnes qui pourraient être touchées.

• En tant que praticiens, enseignants, formateurs et chercheurs, les praticiens de la psychothérapie sont conscients du fait que leurs valeurs personnelles peuvent affecter leur communication, l’utilisation de méthodes, la sélection et la présentation de leurs points de vue ou de matériaux, et la nature ou la mise en œuvre de leurs recherches. Lorsque des sujets sources de controverses sont abordés, ils reconnaissent et respectent la diversité des attitudes et des sensibilités individuelles que leurs clients, étudiants, stagiaires ou des sujets peuvent avoir à l’égard de ces questions.


           5. Confidentialité

Les praticiens de la psychothérapie sont personnellement tenus au secret professionnel, sauf dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation du secret. Le secret professionnel couvre tout ce dont les praticiens de la psychothérapie ont connaissance dans l’exercice de leur profession, autrement dit non seulement ce qui leur est confié mais également ce qu’ils voient, entendent ou comprennent.

Ils respectent la confidentialité des informations obtenues de personnes dans le cadre de leur activité. Ils ne divulguent de telles informations à des tiers qu’avec le consentement de la personne (ou de son représentant légal), sauf dans des circonstances exceptionnelles dans lesquelles ne pas le faire entraînerait probablement un danger évident pour cette personne ou pour d’autres.

• Les praticiens de la psychothérapie informent leurs clients des limites légales de la confidentialité. Le consentement à révéler des informations à d’autres doit être obtenu par écrit auprès de la personne concernée.

• Les informations recueillies lors de consultations ou de conseils, ou l’évaluation de données concernant notamment des enfants, des étudiants, des employés, sont examinées seulement à des fins professionnelles et seulement avec des personnes clairement concernées par l’affaire.

• Les rapports oraux ou écrits ne doivent comprendre que des données conformes à des fins d’évaluation ou de recommandation, et tous les efforts sont faits pour éviter l’exposition de la vie privée.

• Les praticiens de la psychothérapie qui par écrit, lors de conférences ou de réunions publiques présentent des renseignements personnels obtenus au cours de leur activité professionnelle doivent obtenir le consentement préalable de le faire ou, à défaut, ils doivent supprimer tous les renseignements identificatoires.

• Les praticiens de la psychothérapie doivent prendre des dispositions pour préserver la confidentialité lors du stockage, de la destruction des archives et dans l’éventualité de leur propre indisponibilité. Les praticiens de la psychothérapie protègent contre toute indiscrétion tous documents concernant les clients, quels que soient le contenu et le support de ces documents.

• Avec des mineurs ou d’autres personnes incapables de donner volontairement leur consentement éclairé, les praticiens de la psychothérapie doivent prendre des précautions particulières pour protéger l’intérêt de ces personnes et consulter d’autres personnes impliquées de manière appropriée.

• Si les praticiens de la psychothérapie discernent qu’une personne faisant appel à leurs prestations est victime de sévices ou de privations, ils doivent mettre en œuvre les moyens les plus adéquats pour la protéger en faisant preuve de prudence et de circonspection.
S’il s’agit d’un mineur ou d’une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état psychique ou physique, sauf circonstances particulières qu’ils apprécient en conscience, ils alertent les autorités judiciaires, médicales ou administratives.


           6. Protection du client

Les praticiens de la psychothérapie respectent l’intégrité, l’autonomie, le droit à vivre selon ses propres convictions et protègent le bien-être des personnes et des groupes avec lesquels ils travaillent.

• Les praticiens de la psychothérapie respectent la dignité de la personne humaine, même après la mort de celle-ci. Ils s’interdisent d’y porter atteinte de quelque manière que ce soit, conscients que c’est un droit fondamental et inaliénable.

• Les praticiens de la psychothérapie reconnaissent et respectent la personne humaine dans sa dimension psychique, que l’individu soit suivi isolément ou collectivement.

• Les praticiens de la psychothérapie doivent prendre en compte avec la même conscience et dans le respect du principe de non-discrimination tous les clients quels que soient, leur origine, leurs mœurs, leur situation familiale, leur appartenance à une ethnie, à une nation, à une religion, leur orientation sexuelle, leur handicap, leur état de santé, leur réputation.

• En toutes circonstances, ils n’interviennent qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé des personnes concernées. Toutefois le consentement du client ne saurait justifier un manquement à l’éthique ou une infraction à la déontologie.

• Les praticiens de la psychothérapie ne s’immiscent pas sans raison professionnelle dans les affaires de famille ni dans la vie privée de leurs clients.

• Lorsque des conflits d’intérêts surviennent entre les clients et les institutions qui emploient des praticiens de la psychothérapie, ceux-ci doivent définir clairement la nature et la direction de leur loyauté et de leurs responsabilités et tenir toutes les parties informées de leurs engagements.

• Les praticiens de la psychothérapie doivent informer pleinement les clients sur l’objet et la nature des évaluations, des traitements, des enseignements, des modalités de stages et ils reconnaissent ouvertement que les clients, les étudiants, les stagiaires, ou les participants à des études ont la liberté de choix en ce qui concerne leur participation. Contraindre des personnes à participer ou à poursuivre une thérapie est contraire à l’éthique.

• Les praticiens de la psychothérapie restent constamment conscients des propres besoins de leurs clients et de l’influence potentielle que représente leur position vis-à-vis de personnes telles que les clients, les étudiants, les stagiaires, les sujets et subordonnés. Ils n’exploitent pas la confiance et la dépendance de ces personnes. À ce titre, les praticiens de la psychothérapie s‘interdisent toute exploitation de leur relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques ou idéologiques.

• Les praticiens de la psychothérapie font tous les efforts pour éviter les relations exclusives et autres que thérapeutiques qui pourraient troubler leur jugement professionnel ou augmenter le risque d’exploitation. À ce titre ils évitent le cumul de fonctions qui pourrait nuire à leur objectivité professionnelle. L’intimité sexuelle avec les clients, étudiants, stagiaires et participants aux recherches est contraire à l’éthique.

• Quand un praticien de la psychothérapie s’engage à fournir des services à un client à la demande d’un tiers, celui-ci assume la responsabilité de clarifier la nature des relations entre toutes les parties concernées.

• Lorsque les exigences d’une organisation incitent les praticiens de la psychothérapie à violer ces principes éthiques ou d’autres, les praticiens de la psychothérapie clarifient la nature du conflit entre ces exigences et l’éthique. Ils informent toutes les parties des responsabilités éthiques du praticien de la psychothérapie et prennent des mesures appropriées.

• Les praticiens de la psychothérapie prennent d’avance des dispositions financières qui doivent être clairement comprises et qui permettent d’assurer au mieux les intérêts de leurs clients, étudiants, stagiaires ou participants à des études. Ils ne donnent ou ne reçoivent pas de rémunération pour diriger des clients vers d’autres praticiens.

• Les praticiens de la psychothérapie mettent fin à une relation thérapeutique ou de conseil dès lors qu’il est assez clair que le client n’en tire pas profit, ou si le client refuse la thérapie proposée ou souhaite l’interrompre. Dans ce cas les praticiens de la psychothérapie prennent acte de ce refus et mettent en place les mesures nécessaires pour diriger le client vers des confrères.


           7. Relations professionnelles

Les praticiens de la psychothérapie agissent en tenant dûment compte des besoins, des compétences spécifiques et des obligations de leurs collègues praticiens de la psychothérapie, psychologues, psychanalystes, psychiatres, médecins, parmi d’autres professions. Ils respectent les prérogatives et les obligations des institutions ou des organisations auxquelles ces autres collègues sont associés.

• Les praticiens de la psychothérapie reconnaissent les domaines de compétence des professions connexes. Ils font pleinement usage de toutes les ressources professionnelles, techniques et administratives pour servir au mieux les intérêts du public.

• L’absence de relations formelles avec d’autres professionnels ne dispense pas les praticiens de la psychothérapie de la responsabilité d’assurer à leurs clients le meilleur service possible, pas plus qu’il ne les exempte de l’obligation de faire preuve de prévoyance, de diligence et de tact dans l’obtention de l’assistance complémentaire ou alternative qui serait nécessaire.

• Les praticiens de la psychothérapie connaissent et prennent en compte les usages et les pratiques d’autres groupes professionnels avec lesquels ils travaillent et ils coopèrent pleinement avec ces groupes. Si une personne reçoit des services similaires d’un autre professionnel, les praticiens de la psychothérapie examinent avec prudence et sensibilité les questions thérapeutiques ainsi que le bien-être du client. Les praticiens de la psychothérapie discutent de ces questions avec le client et cherchent, si possible, à maintenir des relations claires et convenues avec les autres praticiens impliqués.

• Les praticiens de la psychothérapie qui emploient ou supervisent d’autres praticiens en formation acceptent l’obligation de soutenir le développement professionnel de ces personnes et de prendre des mesures pour augmenter leurs compétences. Ils proposent des conditions de travail appropriées, des évaluations en temps opportun, des consultations constructives et des possibilités d’expérience.

• Lorsque des praticiens de la psychothérapie apprennent qu’un autre praticien de la psychothérapie a violé l’éthique, et que cela semble justifié, ils tentent de résoudre le problème de manière informelle en attirant l’attention du praticien de la psychothérapie sur ce comportement. Si la faute est mineure et/ou semble être due à un manque de sensibilité, de connaissance ou d’expérience, une telle solution informelle est généralement appropriée.
Ces efforts informels correctifs doivent préserver le droit à la confidentialité. Si la violation ne semble pas trouver de solution à l’issue de l’intervention informelle, ou si elle est de nature plus grave, les praticiens de la psychothérapie la porteront à l’attention de l’institution, de l’association ou du comité d’éthique et de déontologie professionnelle compétent.

• Le crédit de publication est attribué à ceux qui ont contribué à une publication en proportion de leurs contributions professionnelles. Les contributions professionnelles majeures faites par plusieurs personnes sur un projet commun sont reconnues pour les co-auteurs avec la personne qui a fait la contribution principale et apparaît en premier.
Des contributions mineures à caractère professionnel, une large assistance matérielle ou même une aide non professionnelle peuvent être reconnues dans les notes ou dans une déclaration liminaire.
On peut remercier grâce à des citations spécifiques pour des documents inédits ou déjà publiés qui ont directement influencé la recherche ou les écrits.

• Les praticiens de la psychothérapie qui compilent et éditent des résultats obtenus par d’autres pour les publier le font sous le nom du groupe d’origine, et le cas échéant, avec leur propre nom apparaissant comme président ou comme éditeur. Tous les contributeurs sont reconnus et nommés.

• Pour effectuer des recherches au sein d’institutions ou d’organisations, les praticiens de la psychothérapie s’assurent d’obtenir les autorisations nécessaires pour mener de telles recherches. Ils sont conscients de leurs obligations envers de futurs chercheurs et doivent veiller à ce que les institutions d’accueil reçoivent suffisamment d’informations sur la recherche et soient dûment remerciées pour leurs contributions.


           8. Déclarations publiques

Les déclarations publiques, les annonces de services, la publicité, et les activités de promotion des praticiens de la psychothérapie ont pour but d’aider le public à se forger des jugements et à faire des choix.

• Les praticiens de la psychothérapie présentent avec précision et objectivité leurs qualifications professionnelles, leurs affiliations et leurs fonctions, ainsi que celles des institutions ou organisations avec lesquelles leurs déclarations ou eux-mêmes peuvent être associés.

• Dans leurs déclarations publiques relatives à des informations psychothérapeutiques ou à des opinions professionnelles ou qui fournissent des informations sur la disponibilité de techniques, de produits, de publications et de services, les praticiens de la psychothérapie fondent leurs déclarations sur des conclusions et des techniques généralement acceptées et reconnaissent pleinement les limites et les incertitudes y afférentes.

• Lors de l’annonce ou de la publicité pour leurs pratiques professionnelles, les praticiens de la psychothérapie peuvent lister les informations suivantes pour décrire le prestataire et les services proposés : nom, plus haut diplôme académique dans la spécialité ou certificat de formation obtenu d’un établissement accrédité, la date, le type, l’obtention du CEP, l’appartenance à des organisations de psychothérapie, à des organismes professionnels pertinents ou connexes, l’adresse, le numéro de téléphone, les heures de bureau, une brève liste du type de services psychologiques offerts, une présentation appropriée des informations tarifaires, les langues étrangères parlées, la politique à l’égard de l’assurance santé ou de paiements par un tiers et autres informations brèves et pertinentes.
D’autres renseignements pertinents ou importants pour le public peuvent être inclus s’ils ne sont pas interdits par d’autres sections de ce code de déontologie.

• Lors de l’annonce ou de la publicité faite à leurs pratiques psychothérapeutiques ou à leurs publications, les praticiens de la psychothérapie ne doivent pas présenter leur affiliation à une organisation d’une manière qui impliquerait à tort un parrainage ou une certification par cette organisation.
En particulier et par exemple, les praticiens de la psychothérapie ne citent pas d’affiliation européenne ou nationale ou l’appartenance à une institution ou à une association comme une manière de suggérer que cette appartenance implique une compétence professionnelle spécialisée ou une qualification.

Les déclarations publiques comprennent, entre autres, les communications dans des journaux, des livres, des listes, des annuaires, sur Internet, à la télévision, à la radio, ou au cinéma.

Elles ne doivent pas contenir :
- de déclarations fausses, frauduleuses, trompeuses, mensongères ou de communiqués malhonnêtes ;
- une interprétation erronée de faits ou une déclaration de nature à tromper ou fourvoyer parce que, dans son contexte, elle ne divulgue qu’une partie des faits pertinents ;
- le témoignage d’un client sur la qualité des produits ou des services d’un praticien de la psychothérapie ;
- une déclaration destinée ou susceptible de créer des attentes fausses ou injustifiées de résultats positifs ;
- une déclaration impliquant des capacités inhabituelles, uniques ou rares.
- une déclaration concernant les valeurs comparatives des services offerts ;
- une déclaration de sollicitation directe de clients individuels.

• Les praticiens de la psychothérapie ne dédommagent pas ou ne donnent rien de valeur à un représentant de la presse, de la radio, de la télévision, ou de tout autre média pour obtenir en contrepartie une publication professionnelle dans un article d’information.
Une publicité payante est identifiée comme telle, sauf s’il est évident d’après le contexte qu’il s’agit d’une publicité payante. Avant d’être diffusée à la radio ou à la télévision, la publicité doit être préenregistrée et approuvée pour diffusion par le praticien de la psychothérapie. Des archives des publicités et de leur diffusion seront conservées par les praticiens de la psychothérapie.

• Les annonces ou les publicités pour des séances de groupe de thérapie ou des stages, des formations, faites par les praticiens de la psychothérapie ou des organismes doivent clairement déclarer leurs objectifs et comporter une description claire des expériences ou des formations qu’elles proposent. Les qualifications, la formation et l’expérience des membres du personnel seront bien spécifiées et disponibles avant le début de la constitution du groupe, de la formation ou des services. Un relevé clair des honoraires et des implications contractuelles sera disponible avant la participation.

• Les praticiens de la psychothérapie associés au développement ou à la promotion de produits, de techniques psychothérapeutiques, de livres ou autres articles proposés à la vente commerciale doivent faire des efforts raisonnables pour s’assurer que les annonces et les publicités sont présentées dans un cadre professionnel, scientifiquement acceptable, de manière éthique, factuelle et informative.

• Les praticiens de la psychothérapie ne participent pas à des fins d’enrichissement personnel à des annonces commerciales ou à des publicités recommandant au public l’achat ou l’utilisation de produits exclusifs ou de services lorsque cette participation est fondée uniquement sur leur identification en tant que praticiens de la psychothérapie. À ce titre ils n’utilisent ni leur titre ni leur fonction aux seules fins de promouvoir un tiers, un produit ou une société.

• Les praticiens de la psychothérapie présentent la science et l’art de la psychothérapie et offrent leurs services, leurs produits et leurs publications de façon juste et précise, en évitant les déclarations faussées par le sensationnalisme, l’exagération, la superficialité.
Les praticiens de la psychothérapie sont guidés par l’obligation principale d’aider le public à se former des jugements éclairés, une opinion et à faire des choix.

• En tant qu’enseignants, les praticiens de la psychothérapie doivent s’assurer que les annonces dans des catalogues et des offres de cours sont exactes et non trompeuses, notamment en termes de matières à étudier, des bases pour l’évaluation des progrès et de la nature des travaux pratiques.
Les communiqués, brochures ou publicités qui décrivent des ateliers, des séminaires ou d’autres programmes éducatifs doivent précisément définir le public auquel est destiné le programme, les critères d’admissibilité, les objectifs pédagogiques, et la nature des matières à étudier. Ces annonces doivent aussi présenter avec précision les qualifications, la formation et l’expérience des praticiens de la psychothérapie présentant les programmes et tous les frais qu’elles impliquent.

• Les annonces publiques ou les publicités sollicitant des participants à des études dans lesquelles des services cliniques ou d’autres services professionnels sont offerts à titre d’incitation doivent clairement décrire la nature de ces services, ainsi que les coûts et les autres obligations que les participants à l’étude doivent accepter.

• Les praticiens de la psychothérapie acceptent l’obligation de corriger ceux qui présentent les qualifications professionnelles du praticien de la psychothérapie ou d’associations avec des produits ou des services, d’une manière incompatible avec ces lignes directrices.

• Un diagnostic individuel et les thérapies ne sont offerts que dans le contexte d’une relation psychothérapeutique professionnelle.
Quand un conseil personnel est donné lors de conférences ou de manifestations publiques, dans des articles de journaux ou des magazines, à la radio ou à la télévision, dans des courriers, ou via des supports similaires, les praticiens de la psychothérapie s’appuieront sur les données pertinentes les plus récentes et produiront le plus haut niveau de l’expertise professionnelle.

• Les produits qui sont décrits ou présentés lors de conférences ou de manifestations publiques, dans des articles de journaux ou de magazines, à la radio ou à la télévision, dans des courriers, ou sur des supports similaires respectent les mêmes normes reconnues telles qu’elles existent pour des procédures utilisées dans le contexte d’une relation professionnelle.


           9. Techniques d'évaluation

Lors de l’élaboration, de la publication et de l’utilisation de psychothérapies ou de techniques d’évaluation psychologique, les praticiens de la psychothérapie veillent toujours à promouvoir les intérêts et le bien-être du client. Ils se prémunissent contre l’utilisation abusive des résultats de l’évaluation. Ils respectent le droit du client à en connaître les résultats, les interprétations faites, et les bases de leurs conclusions et de leurs recommandations.

Les praticiens de la psychothérapie doivent faire tous les efforts nécessaires pour assurer la sécurité des tests et autres techniques d’évaluation dans les limites des obligations légales. Ils s’efforcent de garantir l’utilisation appropriée des techniques d’évaluation par d’autres.

• En utilisant des techniques d’évaluation, les praticiens de la psychothérapie respectent le droit des clients d’avoir des explications complètes sur la nature et sur le but de ces techniques dans une formulation que les clients peuvent comprendre, sauf si une dérogation explicite à ce droit a été convenue à l’avance.
Lorsque les explications doivent être fournies par d’autres, les praticiens de la psychothérapie établissent des procédures pour s’assurer de l’adéquation de ces explications.

• Dans la présentation de résultats d’évaluation, les praticiens de la psychothérapie indiquent toutes les réserves qui existent quant à leur validité ou leur fiabilité dues aux circonstances de l’évaluation ou l’inadéquation des normes pour la personne testée. Les praticiens de la psychothérapie veillent à ce que les résultats des évaluations et leurs interprétations ne soient pas utilisés abusivement par d’autres.

• Les praticiens de la psychothérapie reconnaissent que les résultats d’évaluation peuvent devenir obsolètes et ne représentent pas une image complète de l’évalué. Ils font tous les efforts possibles pour éviter et prévenir l’utilisation abusive des mesures obsolètes ou d’évaluations incomplètes.

• Les praticiens de la psychothérapie offrant des services de notation et d’interprétation sont en mesure de produire des éléments de preuve appropriés pour la validité des programmes et des procédures utilisées pour arriver à ces interprétations. L’offre publique d’un service d’interprétation est considérée comme une consultation de professionnel à professionnel. Les praticiens de la psychothérapie font tout pour éviter un mauvais usage des rapports d’évaluation.

• Les praticiens de la psychothérapie n’encouragent ni ne font la promotion de l’utilisation de techniques d’évaluation psychologique ou de techniques psychothérapiques par des personnes insuffisamment formées et non qualifiées par l’enseignement, le parrainage ou la supervision.


           10. Sanctions

Le non-respect d’un seul des principes et obligations énoncés aux termes du présent Code de Déontologie, faisant l’objet d’une plainte auprès de la FF2P, entraîne des poursuites disciplinaires suivant une procédure dont les modalités sont définies sur le site internet de la FF2P (procédure dite de « traitement des plaintes »). 

Dans cette hypothèse, les praticiens de la psychothérapie membres de la FF2P s’exposent à des sanctions, qui seront appliquées dans l’ordre ci-dessous, en fonction de la gravité de ces manquements :
1. Recommandation ou imposition de mesures correctives ;
2. Avertissement ;
3. Période de retrait temporaire de l’annuaire de la FF2P, jusqu’à ce que soient appliquées les mesures correctives ;
4. Suspension définitive de la qualité de membre de la FF2P et signalement auprès des instances européennes si le praticien de la psychothérapie est titulaire du CEP (Certificat Européen de Psychothérapie).

→ Via un rendez-vous hebdomadaire avec une psychologue clinicienne, et la formation continue, ma pratique est contrôlée et en constante évolution.